Les élèves français ont écrit leurs lettres avec beaucoup d’enthousiasme. Chacun a pris soin de décrire sa vie, ses passions, ses rêves, et bien sûr, son école. Ils ont aussi envoyé des petits cadeaux : des porte-clés, des photos, des dessins… C’est Louis, avec l’aide d’Idrissa, un ami de son père qui voyage entre le Sénégal et la France, qui s’est chargé de faire passer les colis. Un vrai pont entre les deux pays !
Idrissa, qui connaît bien les deux cultures, s’est rendu au Sénégal pour remettre tout ça aux élèves de Guédiawaye. Et le jour tant attendu est enfin là : les lettres sont arrivées !
Les élèves sénégalais, eux aussi, étaient impatients de lire ces lettres. Ils ont enregistré des vidéos, rédigé des réponses pleines de curiosité et de chaleur. Chacun a partagé un peu de son quotidien, de ses rêves, et de ses préoccupations. « Salut les amis, ici c’est Fatou, je suis tellement contente de recevoir votre lettre, et j’ai hâte de vous connaître encore plus ! » a dit l’une des filles sénégalaises dans une vidéo pleine de sourires.
Tout le monde était content de cette première phase d’échanges. Les lettres et vidéos ont été un véritable bonheur pour tout le monde. Mais voilà, une question se pose : comment faire pour que nos échanges ne tournent pas en rond ? On peut toujours parler de notre école, de nos loisirs, de nos familles, mais qu’est-ce qu’on peut partager d’encore plus profond ? Comment apprendre à se connaître vraiment, au-delà des premières impressions ?
Et là, tout le monde se pose une question importante : quelle thématique les élèves pourraient-ils choisir pour approfondir leurs échanges et mieux se comprendre tous ensemble ?
C’est là que la situation devient un peu plus complexe. Les enseignants, toujours très investis dans cette aventure, doivent maintenant trouver une réponse à cette question. Peut-être que ce sera l’occasion de parler des différences culturelles, ou bien des projets qu’on pourrait construire ensemble ?
Les élèves français ont des idées. « Pourquoi ne pas parler des rêves qu’on a pour l’avenir ? » suggère Julie. « Ou de comment on vit la solidarité dans nos pays respectifs ? » ajoute Léandro. De leur côté, les élèves sénégalais semblent également enthousiastes, mais ils ne sont pas sûrs de la meilleure manière d’aborder le sujet. « On pourrait parler de ce qu’on fait pour améliorer notre communauté, et pourquoi pas échanger des idées d’actions concrètes à réaliser ensemble ? » propose Anna, la binôme d’Alyssa.
Le suspense est palpable : les idées se multiplient, mais la grande question reste ouverte… Comment faire pour que ces échanges prennent encore plus de sens, tout en restant accessibles à tous, malgré la distance ? Et surtout, quelle thématique sera choisie pour que chacun, des deux côtés de l’Atlantique, puisse vraiment s’investir dans cette aventure solidaire ?
La réponse, à suivre…